lundi 15 juin 2009

RÉINFORMATION EXPRESSE À PROPOS DES BOMPARD ET DU VAUCLUSE - RADIO LE PEN MENT !

Réinformation expresse à propos des Bompard et du Vaucluse - Radio Le Pen ment !

(Sur Orange et Bollène, les Bompard largement devant Le Pen et le Front National, malgré l'ostracisme du MPF de Ganley,Villiers et Louis...)


Sur "Radio Le Pen", c'est toujours la même médiocre, lancinante et rance musique.

Vous prenez un "popolitologue" des broussailles ou de pacotille (au choix). Vous y ajoutez une partie d'articulets et de chiffres sauce UMPS prouvant de façon permanente que le dernier carré est devenu la cinquième roue d'un système aux abois. Vous malaxez le tout avec une forte dose de mauvaise foi, et vous obtenez une manipulation indigeste expliquant pourquoi ces gens sont atteints d'incontinence intellectuelle crasse.

Radio Le Pen ment !

On vous avait prévenu bien avant les résultats définitifs des élections européennes. Le Front National allait connaître une déroute sans précédent, prélude à sa disparition définitive prévue aux régionales de l'an prochain, mais, à la manière d'une secte hurlant la fin du monde tous les matins, il apparaissait comme évident que les tenants du dernier carré allait crier victoire.

Il était tout aussi évident que nous réinformerions à chaque fois que cela serait utile. Alors en quoi est-ce utile dans le cas présent ?

Explication.

Radio Le Pen affirme que "le front national est de retour" et que les Bompard, accessoirement traités de tous les noms les plus vulgaires, comme il sied en permanence à ces plumitifs de qualités si fins et si délicats, seraient battus par le FN aux européennes sur leurs canton respectifs.

Facile, bien trop facile, et s'il est utile de réinformer, c'est avant tout parce que nous avons été les premiers à analyser le cas des Bompard, amis et camarades de l'ensemble du Mouvement National.

Nous avions bien dit qu'il était électoralement criminel de la part du couple "Villiers Ganley" de refuser contre vents et marées de mettre Marie Claude Bompard en avant. Déjà, Villiers a commis la grave erreur de mettre de côté l'étiquette MPF, la troquant contre celle inconnue de "Libertas", tentant maladroitement de récupérer le coup en affichant en caractères énormes son nom sur les bulletins de vote et professions de foi, au tout dernier moment. Après, il y a eu la faute liée au flou complet concernant l'entente avec CPNT qui a donné pour résultat de souligner les contradictions et paradoxes inhérents, tout en gommant toutes les qualités électorales de CPNT. Par la suite, il y a eu l'axe général de la campagne, son esprit même qui a tout démoli. A vouloir faire une campagne loin des gens, européenne version supranationale, déracinée, bourgeoise et conservatrice, les électeurs ont été déboussolés et n'ont évidemment pas adhéré. C'est le premier élément à mettre en avant.

Le deuxième est bien sur la manière même dont Villiers a envisagé la campagne dans le "Sud Est". Il est très clair pour toutes et tous que Ganley et Villiers ne voulaient absolument pas des Bompard. Qu'on imagine simplement que l'éventualité de la participation de Mme Bompard, Maire et Conseiller général de Bollène, a été évoquée fin 2008 et seulement officialisée le plus tard possible, soit quelques jours avant le dépôt des listes. Il semble évident que Villiers, Ganley et Louis ont cédé de peur que les Bompard ne fassent finalement leur propre liste, avec l'aide de leurs nombreux amis. Car, ensuite, ils ont agit comme si les Bompard n'existaient pas.

Ainsi, non seulement on n'aura jamais mis en avant les Bompard, mais pire ils furent méprisés, ignorés et humiliés, dans une campagne d'une médiocrité inouïe, alors que le potentiel était immense.

Nous l'avons là aussi déjà dit, cela peut servir de leçon à tous nos amis et camarades encore au MPF. Ils devraient tous, d'une manière ou d'une autre, reprendre leurs destin en main.

http://tous-avec-carl-lang.blogspot.com/2009/06/qui-sommes-nous-que-voulons-nous-regard.html

Après tout, une telle débâcle peut se révéler pleine d'enseignement pour l'avenir proche et la préparation des futures élections régionales.

Maintenant, regardons la réalité des chiffres et non pas les fantasmes de Radio Le Pen.

Il se trouve que sur les deux cantons dirigés par les époux Bompard, Bollène et Orange Ouest, le "front familial" peine à arriver "devant" la liste de Patrick Louis (et non de Bompard) de seulement une infime poignée de voix, tout simplement parce que, sur Bollène, il y a six petits villages autour en plus du chef de lieu de canton, et que, sur Orange, ville qui aurait pu (du?) être une "ville canton" (il y a des exemples similaires sur toute la France), et qui a été coupée en deux (SIC), il y a des villages environnants dans chaque moitié de la ville donc, sur chaque canton (RESIC).

En prenant les scores sur Orange et Bollène, dans les deux cas, la liste MPF de Patrick Louis bat celle du "front familial" de Jean Marie Le Pen. Sur Orange, Patrick Louis bat Le Pen de 1%, et sur Orange, il le bat de 3%. Il n'y a pas photo !

Ainsi, la démonstration clownesque de "Radio Le Pen" se retourne contre ses zélés factotums, car les chiffres nous donnent amplement raison. Là où les Bompard sont connus et respectés, ils sauvent les meubles. Là où ils sont moins connus, les électeurs sanctionnent la médiocrité stratégique du couple "Villiers Ganley", donc la campagne ratée du MPF. CQFD...

Reste qu'on ne devrait pas venir la ramener de façon aussi grotesque, après une débâcle sans précédent pour la maison Le Pen, même en envoyant au charbon un majordome de second ordre.

Entre 2004 et 2009, alors qu'en 2004 Patrick Louis avait été élu et qu'il y avait encore Jean Charles Marchiani, Jean Marie Le Pen, avec, en 2009, tenez-vous bien, 200.000 électeurs de plus s'étant déplacés pour voter sur la grande circonscription du 'Sud Est", réussi l'exploit ahurissant de perdre près de 100.000 électeurs et 4%, le tout sur sa région de prédilection, pulvérisant son propre record ! Car il faut tout de même rappeler que déjà en 2004, Le Pen avait perdu plus de 8% (en PACA, en région "Sud Est" ce fut 10%) par rapport à Guy Macary, son remplaçant inconnu des régionales, élection qui marquera d'ailleurs le début de la fin pour la boutique lepéniste.

Si l'on est ni aveugle, ni sectaire, ni stalinien et qu'on a un tant soit peu de décence, face à une telle rouste, au minimum on se tait et on ne vient pas faire le guignol !

Les résultats de la PACA comme ailleurs sont là pour démontrer jusque dans la détail que ça en est terminé du dernier carré. Les très rares endroits où le FN fait illusion, ce sont des villages reculés. Or, en politique électorale, il y a une redoutable constante. Quand un parti se meurt, il ne réalise, dans sa chute finale, que des petits scores "cache sexe cache misère" moins ridicules qu'ailleurs dans les endroits qui avaient été les derniers à se "donner" à lui, façon de parler. En cas de chute généralisée au plan national, à l'élection qui suit, c'est la bérézina dans ces secteurs comme partout ailleurs. Nous donnons rendez-vous une nouvelle fois aux sceptiques, l'année prochaine pour la confirmation. C'est l'un des symptômes de ce qu'on appelle la queue de la comète. Il y en a d'autres que nous avons analysé précédemment, nous n'allons pas y revenir. De toute façon, c'est suffisamment explicite pour ne pas avoir besoin d'en rajouter. A part les aveugles et sourds volontaires, tout le monde se rend à l'évidence : Les futures régionales seront le tombeau électoral d'un Front National qui, pour nous, est de toute façon mort depuis longtemps.

Il importait simplement, comme il se doit, de dénoncer les basses tentatives de manipulation, aussi bouffonnes soient elles.

Comme l'a fort bien dit récemment Robert Spieler. Pour que Rome vive, Carthage doit être détruite. Pour que le Mouvement National, tel le Phénix, renaisse de ses cendres encore plus fort, "Delenda Est Carthago".







- Une seule réponse -


- L'avenir est ici et nulle part ailleurs -




1 commentaire:

Anonyme a dit…

De pareils gens n'ont rien à voir avec nous c'est une certitude. Maintenant, les Bompard doivent comprendre où est leur intérêt s'ils veulent continuer le combat identitaire.