jeudi 5 février 2009

MOBILISATION GENERALE AUTOUR DE CARL LANG !


MOBILISATION GENERALE AUTOUR DE CARL LANG !



Après un peu plus de quinze jours d'absence, nous sommes très heureux de vous retrouver toutes et tous. Nous avons pris le temps du recul, de la réflexion et de la mobilisation des énergies. Nous nous sommes posés avant et afin de mieux nous projeter vers l'avenir avec force, volonté et une détermination sans faille.

Sur le plan de l'actualité politique vue de Droite Nationale et Sociale, nous n'avons pas raté grand chose à vrai dire. Nous avons eu l'honneur et le bonheur de participer à une très belle marche pour la vie, mais pour le reste, il n'y a pas eu grand chose de nouveau pour nous, tant les faits nous ont donné raison. Tout était écrit, tout était dit depuis belle lurette. Nous avons eu raison les premiers et cela ne nous donne ni gloire ni fierté ni aucun droit, mais encore plus de devoirs et de responsabilités dans l'indispensable combat pour le renouveau du Mouvement National.


Que s'est-il passé depuis l'annonce par Carl Lang du lancement d'une nouvelle formation politique suivie de son « Appel du Mont Saint Michel » ? Rien à part que non seulement l'intégralité des évènements que nous avions prévus se sont réalisés, mais qu'en plus la situation a dégénéré et s'est aggravée, nous donnant donc raison au-delà du raisonnable.


Pour le dire tout net, c'est également une des raisons de notre silence de ces derniers jours. Pour ne prendre que le tout récent épisode en date concernant Alain Soral, nous avions tout dit, tout expliqué et tout analysé à propos du « cas Soral », nous attendions donc sereinement que les évènements nous donnent raison, sans en rajouter, ce n'était vraiment pas la peine ni le moment.


Ah vous pouvez y aller, ( http://www.alainsoral.com ), c'est beau comme l'antique ! C'est écrit à la barre à mine, avec une plume trempée dans le vitriol, et on tape à bras raccourcis, à grands coups de battes de base ball épistolaires sur la Marine. Depuis 2003, personne n'aura fait mieux dans le genre tentative d'assassinat politique. Personne ! Ecrasés les Saint Affrique, les Touzé et les Bompard ! Pulvérisés les « nationalistes contre le pen » ! Atomisés les Martinez, les Jaboulet Vercherre, et Carl Lang avec eux bien sur ! Le titre de l'article en question est « Marine m'a tuer » (un peu facile quand même), mais en fait sa tentative de conclusion reste pour le lecteur « Alain l'a tuer », à tout le moins « Alain veut la tuer »...


Alors quoi ? Hier comme avant hier « ce cher Alain » nous vantait et nous vendait de la Marine à tout bout de champ tel un camelot de foire. Dans quantité d'articles, de conférences de presse, d'interviews, d'émissions radio et de télé, de vidéos, de débats, de conférences et d'innombrables interventions, Alain Soral ne jurait que par Marine. Il ne peut heureusement pas faire disparaître ces archives là, comme il l'avait fait (en bon apparatchik aux leçons staliniennes bien apprises) au sujet de son discours de clôture de l'université 2008 de son club, tant il y en a. Il ne voyait qu'elle, n'adorait qu'elle. Ca ne pouvait être qu'elle à la tête du Front National ! C'était écrit et ça allait dans le sens de l'histoire. Alain Soral l'a dit et répété à de très nombreuses reprises.


En fait, elle était sa Galatée et il était son Pygmalion. A lui la mission de la façonner, afin de lui donner accès à la vie publique, à une existence politique, préambule à un destin, en clair celui d'Alain par procuration. Maintenant que le jouet est cassé et que le rêve est brisé, Alain Soral ne fait ni dans la dentelle ni dans la demi mesure mais dans la pêche à la dynamite. Lui l'administratif donneur de leçon professionnel tombe dans le piège de la gaminerie et de la pantomine. Au lieu de se la jouer fine pour une fois, d'aller se ressourcer avant de rebondir peut être ailleurs et autrement, voilà qu'il éructe contre Marine, qu'il crache son venin jusqu'à plus soif, allant plus loin que personne avant lui et allant même jusqu'à laisser sous entendre que ce serait d'obscurs réseaux qui aurait crée la légende de « Soral le Mariniste ». On comprend qu'il aurait préféré entendre parler de « Marine la Soralienne », puisque c'était son objectif, son œuvre, son alchimie, son ultime but, mais là Alain, il faut tout revoir à zéro.


Nous l'avons dit et redit, le « cas Soral » nous pose problème. Nous n'allons pas revenir sur l'analyse, vous pourrez vous référer à nos écrits antérieurs. Reste qu'Alain Soral est un mystère déguisé en secret enrobé dans une énigme. Nous lui avions ici même, dans ces colonnes, conseillé de se calmer, d'arrêter les injures et invectives, de stopper ses leçons nauséabondes de marxisme contre « l'extrêêêême droite », de tenter de se rapprocher des autres, de mettre de côté certains de ses délires, bref d'agir en authentique responsable. Et pourquoi lui avions nous suggéré cette voie ? Parce que nous sommes honnêtes. Tout n'est pas mauvais chez Soral et nous avions d'ailleurs listé les nombreux points communs qui nous rassemblaient, tandis que lui n'avait de cesse de diviser avec arrogance et mépris. Maintenant, du fait de ses caprices, Soral a offert sur un plateau à Marine un rôle en or, celui de la tenante d'une ligne médiane et pragmatique, entre les « radicaux » de Carl Lang et les « gauchistes » de Soral. C'est du moins ce que madame fille prétend représenter, elle qui a évidemment pris la balle au bond.


Aussi notre premier devoir est de rétablir, comme toujours, la vérité. Marine Le Pen ne représente pas une quelconque ligne médiane, sérieuse et crédible, fidèle en cela au Front National de toujours, « sans excès et sans faiblesse » comme elle aime à le dire. Non, Marine Le Pen c'est tout simplement ce que nous dénonçons depuis le début, à savoir le vide idéologique absolue, le degré zéro de la pensée (sic) politique, le néant intellectuel, la négation même du combat des idées. Que l'encéphalogramme politique du front actuel soit calqué sur celui de l'UMP, franchement ce n'est pas une nouveauté, tout le monde le sait et Alain Soral n'a pas lever un lièvre en dénonçant cela. Tout comme quand il dénonce la « créature médiatique », chose qu'il semble là aussi découvrir quand nous le matraquons depuis tant de temps. Marine Le Pen est une création du système qui ne vit que pour le système, par le système et grâce au système. La contrepartie étant justement l'anesthésie de toutes nos idées, et, partant de là, de toutes les idées en fait.


Face à cela, Alain Soral représente, ni le trop plein d'idées comme ses sectateurs se plaisent à le présenter, ni un versant « gauchisant » du Front, pendant du « radical » de Lang comme l'affirme Marine Le Pen, mais tout simplement une tentative de remplacer le vide intellectuelle, l'anomie civilisationnelle que nous vivons, par une idéologie étrangère en tous points à nos valeurs. Etrangère parce que basée sur le mondialisme des luttes, étrangère parce que axée sur une vison du monde où l'on aurait le choix qu'entre le keffieh et la kippa, étrangère parce que depuis Richelieu, la France n'a aucun ennemi ni ami Ad Vitam et n'agit que selon ses intérêts propres, généraux comme particuliers, étrangère parce que mâtinée de républicanisme jacobin mortifère et extrémiste qui ne peut conduire qu'à la ruine, étrangère enfin parce que négative quand nous n'aspirons qu'à positiver, à redonner corps et vies à nos valeurs et principes avec force et vigueur.


Il est là notre seul et unique devoir. C'est celui de redorer le blason de nos valeurs, de relever la France, de faire de nouveau respecter ici, chez nous, nos convictions, notre foi, nos opinions, nos idées, nos certitudes, notre mode de vie, notre doctrine, notre morale, tout notre héritage Gaulois, Greco Romain, Chrétien et Européen, tout ce qui nous a fait, nous a grandi, et qui aujourd'hui est piétiné, mis à mal, humilié voire maintenant nié.


Nous savons bien qui a raison et qui a tort dans le grand théâtre du monde, nous ne sommes pas aveugles, mais nous savons aussi que certains interlocuteurs dits potentiels non seulement ne partagent pas nos valeurs, loin s'en faut, mais qu'en plus ils entendent bien un jour faire régner leur loi chez nous. Et quelle loi !


Les nationaux, nationalistes et patriotes français n'ont pas à choisir entre la mosquée et le mac do, entre le keffieh et la kippa, ils n'ont vocation ni à choisir un camp ni à détester l'autre, ils doivent se battre pour eux et chez eux de la manière la plus saine et la plus positive possible. Notre amour est d'abord pour les nôtres, pour notre pays, pour nos coreligionnaires. Nous sommes tombés tellement bas qu'il nous faut impérativement redevenir terriblement égoïstes si nous voulons nous redresser à un niveau digne de la France. Une fois de retour au sommet, une fois les idées et les termes même du débat remis à l'endroit, une fois redevenus forts, nous aviserons. En attendant, toutes les énergies doivent être mobilisées dans l'unique but de relever le Mouvement National, nos idées, nos valeurs et donc la France.


Les nationaux, nationalistes et patriotes français n'ont pas non plus à subir Ad Vitam le diktat du vide idéologique abyssal du Front National ou plutôt des ruines sectaires et parasites de ce qu'il en reste. Nous ne voulons pas être anesthésiés sous la couette soporifique et empoisonnée de Marine Le Pen, ni se fourvoyer dans des combats qui ne sont certainement pas les nôtres. Nous devons avancer calmement, dignement mais fermement, sur l'unique base de nos valeurs, principes, idées et résolutions, sans jamais nous détourner de cette voie. C'est cela l'esprit éternel du Mouvement National, et c'est cet esprit là, esprit à la fois de résistance, d'espoir et de renouveau, qui a totalement déserté la maison Le Pen.


Parlons en de cette ancienne belle demeure devenue une masure insalubre. L'ex solide bâtisse a fait place à la maison en paille des trois petits cochons dont l'histoire dit bien qu'elle termine balayée au moindre petit vent. Nous avions tellement visé juste, nous avions tellement eu raison avant tout le monde et dans des proportions démentielles, que c'est bien simple, maintenant, il ne faut plus compter ceux qui partent mais ceux qui restent. On se demande seulement combien de temps vont tenir les responsables locaux en colère, qui, pour le moment, se contente de commenter uniquement les départs de cadres et élus les concernant régionalement au premier chef, en faisant en sorte d'ignorer le reste de la France, se bornant à évoquer (tant qu'ils le peuvent encore) le respect de la discipline de parti, tout en assurant les partants de toute leur fidélité, de tout leur soutien et de toute leur amitié. Quand ce genre d'évènements a tendance à se multiplier partout, c'est le prélude à une explosion généralisée.


La situation est telle, qu'en dehors de Bruno Gollnisch et de dix-huit autres personnes que nous ne nommeront pas car ils seront partis bien avant le début de l'été, il ne reste plus aucun cadre crédible au sein du Front. Dans les dernières réunions militantes on hésite entre différentes expressions pour définir le sentiment ambiant. Déconfiture, gâchis et capilotade disputent la palme à gabegie, pagaille, anarchie et désastre, c'est dire si le Mouvement National vit un véritable enfer, un cauchemar hallucinant qui n'est dû qu'à l'unique comme inique volonté de JMLP lui même de salir son parcours pourtant brillant, en ruinant sa fin de carrière, emportant avec elle l'œuvre qu'il aura aidé à bâtir avec tant de bonnes volontés ainsi trahies . Le système l'a d'ailleurs bien compris, soutenant Marine Le Pen comme il le peut, de toutes ses forces, en la parant notamment de toutes les qualités et vertus possibles et imaginables. D'une manière ou d'une autre, de l'extérieur comme de l'intérieur, l'objectif reste le même, à savoir détruire, étouffer et tuer toute volonté nationale de résistance et de renaissance française !


A la déjà très longue liste de personnalités dont nous avons parlé depuis longtemps, (et en dehors du cas Soral), d'autres départs sont intervenus et non des moindres. Tous des cadres historiques et ultra fidèles, depuis le tout début, autour de Pierre Jaboulet Vercherre (qui va pouvoir espérer retravailler avec son ancien complice Claude Moreau du MNR), Martine Lehideux, Michel Bayvet, Michel de Rostolan, Myriam Baeckeroot et bien sur Martial Bild dont nous attendions tous cette sage décision. La réalité s'impose de manière éclatante, et le « string » de la gamelle ne tient plus, il tombe à terre, ne masquant plus la nudité politique de Marine Le Pen et de son clan.


Tous les observateurs sérieux et crédibles sont dorénavant d'accord pour penser que Bruno Gollnisch et ses équipes n'attendent que la fin des élections européennes pour claquer la porte du FN et rallier le nouveau Mouvement de Carl Lang qui devrait être porter sur les fonts baptismaux dans la première quinzaine du mois de mars.


L'hémorragie est telle que la direction du FN n'arrive plus rien à endiguer et le château de cartes s'écroule un peu plus chaque jour. Les micro-bloguinets déguisés en pseudo agences de presse (défense de rire) rivalisent au grand concours de la médiocrité où, sans conteste, ils méritent tous la Palme d'Or. Ne doutant de rien, (et ne se rendant compte de rien non plus), ils se vautrent dans le ridicule le plus éculé en trainant dans la boue tous leurs anciens amis, les mêmes dont ils vantaient les mérites la veille. Certains écrits particulièrement nauséabonds vont même jusqu'à reprocher à Soral et à ses alliés leur ... vulgarité ! C'est dire...


Le site internet du Front National est devenu un simple (et simpliste) blog où le sport favori est apparemment de descendre en flamme (et en flèche) tous les partants, dans le plus pur style stalinien. C'est donc un travail à temps plein. Comme le disait le bolchevique Nikolaï Lejov en 1937 après la directive « prikaz 00447 », après les purges, les procès. Les méthodes sont les mêmes et les moyens utilisés aussi, toute proportions gardées évidemment.


On revisite la réalité également et allègrement. A l'image du NKVD qui publiait des communiqués affirmant que les russes mangeaient trop et qu'il fallait lutter contre l'obésité, quand il y avait la famine et sa cohorte de morts, la direction du FN fait tout pour arriver à faire prendre des vessies pour des lanternes à ce qu'il reste de ses ouailles. Ainsi, chaque échec est présenté comme un succès, chaque réunion de Marine Le Pen avec un public de gérontes en mal d'ennui et aux rangs plus que clairsemés est présentée comme un large succès populaire grâce à des plans serrés de photographies enchainées les unes après les autres. A l'inverse, chaque réel et franc succès de Carl Lang doit être présenté comme un échec cuisant et patent. On nage dans le délire intégral de la réalité virtuelle la plus folle ... et la plus amusante.


Car remarquez que ça permet de rire tout de même. Vous en doutez ? Allez vite jeter un œil sur cet « ovni » présenté comme le dernier « grand soutien » de Marine Le Pen, (www.renouveaunational.com ), et vous nous en direz des nouvelles...


Aujourd'hui, nous pouvons au moins annoncer un « scoop », une très bonne nouvelle à tous les nationaux, nationalistes et patriotes d'île de France : Ils auront un candidat du nouveau Mouvement de Carl Lang en juin prochain et ils pourront donc finalement se déplacer pour voter. Ils doivent se sentir soulagés, car ils n'étaient évidemment pas question pour eux de voter ou de faire voter pour Couteaux (MPF), Le Pourhiet (DLR), Buffetaut (CNIP) ou Dubois (FN). Qu'ils se rassurent, ils auront leur candidat, un candidat authentique et légitime. Nous ne pouvons pas en dévoiler le nom pour le moment, mais ce sera un bon, une très heureuse surprise. C'était quelque part indispensable, car, en toute franchise, Dubois ne tient pas la route face à la tenue intellectuelle et médiatique des trois autres candidats peu ou proue sur la même ligne, et, en plus de ridiculiser notre mouvance, c'est évident qu'il ne sera même pas remboursé de ses frais électoraux, le seuil de 3% étant une haie définitivement infranchissable pour un si rosse canasson. Il ne serait d'ailleurs guère étonnant que le candidat national légitime de Carl Lang fasse mieux. C'est un objectif crédible. Au moins l'honneur des nationaux sera sauf et c'est bien là l'essentiel.


Le gros soucis pour le Front National, c'est qu'il vient encore de rater une nouvelle occasion de ne pas se ridiculiser en nommant le très médiocre candidat Dubois tête de liste pour les européennes 2009 en Ile de France. Tout a été dit et répété sur cet obscur cadre moyen du FN. Il restera dans la petite histoire comique de notre mouvance pour deux saillies mémorables : Avoir confondu un drapeau espagnol avec un drapeau nazi (SIC) et avoir promis à Bruno Mégret douze balles dans la peau (RESIC). Soral lui a fait un sort, d'autres l'avaient fait avant, mais est-ce bien utile quand tout le monde sait qu'il n'est qu'un exécutant de base. C'est le leader du Mouvement National Espagnol, Alberto Torresano, qui l'avait le mieux cloué au pilori, en affirmant à son endroit : « Décidément, avec de tels amis, nous n´avons pas besoin d´ennemis ».


Face à ce qu'il faut bien appeler la chute finale et définitive du Front National, il faut avoir une vision à long terme et ne pas tomber dans le piège de la facilité.


C'est pour cela que nous devons notamment mettre en garde notre ami Bruno Gollnisch.


Depuis les derniers évènements, il est clair que dorénavant il est seul avec une poignée de fidèles au sein des instances du Front. Il a clairement fait le choix de rester pour les élections européennes, afin, une fois élu, de pouvoir peser beaucoup plus et être un des principaux pivots du renouveau du Mouvement National. Il se raccroche aux branches de l'espoir, et surtout, il estime que rien n'est joué et que les prochains mois peuvent le ramener sur le devant de la scène et lui donner raison. En toute objectivité, il a quelques raisons d'y croire.


En premier lieu, il sait mieux que quiconque qu'en 2004, aux dernières élections européennes, le Front National, avec 9,3% de moyenne nationale, avait obtenu 7 élus, (9 s'il n'y avait pas eu le MNR), dont deux acquis aux forceps Il sait que les derniers sondages donnent 7% au FN (à égalité pour le moment avec le MPF), alors que ces derniers ne tiennent pas compte des listes « DLR » (Dupont Aignan) qui seront présentes partout, ni bien sur des listes de Carl Lang (5 sur 8 au minimum). Il sait que depuis 2007, l'intégralité des sondages a largement surestimé les scores du FN, cela s'est vérifié dans tous les cas de figure, sans aucune exception. Il sait qu'à l'inverse, si le MPF de Villiers ne perce jamais, ni à la présidentielle ni aux législatives, il est toujours sous estimé dans les sondages lors des européennes, là où il réalise toujours ses meilleurs scores, cela s'est toujours vérifié. Il sait également que le Front National n'a de chances d'obtenir des élus qu'à travers le couple Le Pen père et fille, dans les régions « Grand Nord Ouest » et « Grand Sud Est ». Partout ailleurs, le FN n'a strictement aucune chance d'avoir des élus. Il aurait pu dans le « Sud Ouest » s'il avait su garder Martinez, ou avec un candidat un tantinet sérieux et crédible, mais avec Aliot, c'est perdu d'avance.


Fort ce ces certitudes potentiellement crédibles, Bruno Gollnisch a deux espoirs. Celui de voir les deux Le Pen battus, et celui d'être ainsi le seul élu du Front National lors des européennes de juin prochain. C'est tout sauf irréaliste. Marine Le Pen aura un mal fou à être élue, d'autant que si son petit carré de fidèles glose sur la manière cavalière du MPF et de DLR de voir la candidature de Carl Lang, c'est tout sauf une bonne nouvelle pour elle. En effet, il apparaît comme de plus en plus certain qu'il y aura dans la région « Nord Ouest », non seulement une liste du MPF, mais également une liste de DLR, en plus donc des listes Le Pen et Carl Lang.


En 2004, le FN unie et fort, emmené par le brillant Carl Lang, avait obtenu le meilleur score national du Front (13%) et ainsi obtenu deux élus, face à la (forte) liste du MPF emmené par Yves Butel (ancien patron régional de CPNT) qui avait réalisé près de 6%, face à la liste du RPF de Pasqua conduite par le fils de Charles Hernu, Patrice Hernu (mais liste bâclée, 2%) et face à la liste des chasseurs (3%). Cette année, la liste du MPF sera encore plus forte, il n'y aura pas de liste Pasqua, mais celle qui la remplace (DLR) sera d'une toute autre qualité à tous les niveaux, et la liste de CPNT s'annonce plus que costaud. De plus, une liste du CNIP se profile à l'horizon, ainsi que d'autres petites listes indépendantes qui entendent émerger (L'Alliance Royale d'Yves Marie Adeline, le RCF de Nicolas Miguet, une liste divers droite nationale républicaine, voire d'autres).

Très clairement, le score actuel et réel de Marine Le Pen se situe autour de 5%, c'est à dire la limite plancher pour qu'elle soit élue, alors que ni la liste DLR, ni la liste de CPNT et ni la liste de Carl Lang ne sont comptabilisées et visualisées, dans la campagne comme dans les sondages. Il y a fort à parier que Marine Le Pen ne soit pas élue et ce ne serait que justice, immanente justice. C'est le pari que doit faire Bruno Gollnisch à propos de la région « Nord Ouest ».


Concernant l'autre Le Pen, Jean Marie, et la région « Sud Est », il n'y a pour le moment que deux seules listes déclarées sur la même « ligne » face à lui : Une liste de DLR et une liste du MPF conduite par Pierre Louis, secrétaire général du MPF, député européen sortant et qui aura selon toute vraisemblance comme deuxième de liste, Marie Claude Bompard, maire et conseiller général de Bollène, surtout connue en tant qu'épouse du maire d'Orange, Jacques Bompard. Deux autres listes sont en constitution. Celle de CPNT et une liste de droite nationale et républicaine indépendante (Alain Persia ?). En 2004, Jean Marie Le Pen avait perdu près de 14 points par rapport à Guy Macary, tête de liste du Front National aux régionales deux mois plus tôt, (passant de 26 à 12%), ce malgré les très lourds et importants moyens dont il disposait. Il n'avait dû l'obtention d'un deuxième élu, (en l'occurrence une élue, Lydia Schénardi, préférée à Marie France Stirbois à la stupéfaction générale), qu'à un providentiel miracle et à l'effondrement dans la dernière ligne droite de la liste Marchiani.


Cette année, malgré un nombre de listes attendues en augmentation, le seuil pour obtenir des élus devrait encore tourner entre 5 et 6%. En principe donc, l'élection de JMLP « himself » ne devrait pas poser de problème majeur, mais en principe seulement. En y regardant de plus près, il se pourrait que la réélection de Jean Marie Le Pen ne soit pas tant que cela une formalité et qu'elle se révèle même très difficile. En effet, Jean Marie Le Pen va attaquer sa dernière campagne (?) dans sa 81ème année ! Pour nombre d'analystes, Jean Marie Le Pen fait donc la campagne de trop, l'élection de trop, l'année de trop. Pour eux, il est en train d'arriver à Jean Marie Le Pen ce dont il se croyait immuniser depuis 1998 : Il est atteint du syndrome de l'âge du capitaine ! Pour quelqu'un définissant les départs de ses fidèles comme des « rides sur l'océan », l'effet boomerang fait désordre mais il est bel et bien là ! Il a beau avoir défier le temps de façon stupéfiante, il n'en est pas moins rattraper par la réalité de façon brutale mais terriblement naturelle et humaine.


Alors certes, il ne maîtrise plus rien, mais il a encore de beaux restes (comme le prouvent malheureusement ses dernières sorties particulièrement méchantes et haineuses contre Carl Lang, Martial Bild et tous ses anciens fidèles) et il possède des moyens, notamment financiers, considérables. Il ne possède plus aucune structure digne de ce nom dans la région, mais sur son seul talent il pense pouvoir facilement garantir et assurer son élection. Cependant, l'analyse dans le détail démontre que rien n'est moins sur.


Lors de la présidentielle, en tenant compte des scores dans les trois régions que comporte la grande région « Sud est » pour les européennes (Corse, Paca et Rhône Alpes), Jean Marie Le Pen a réalisé 12,5%, soit son score des européennes de 2004, alors que c'est à l'élection présidentielle qu'il a toujours réalisé ses meilleurs scores, et ce très largement. Lors des législatives de 2007, un mois et demi après la présidentielle, la moyenne des scores du FN est tombée aux alentours de 6%. Les différentes promesses successives de victoires (promesse de présence garantie au second tour de la présidentielle, promesse de victoire finale (SIC), promesse d'avoir des élus à l'assemblée, etc) ont fini par lasser (définitivement ?) l'électorat du sud est du FN, électorat pourtant habituellement fort, puissant et fidèle. Il faut savoir que depuis les législatives de 2007, la situation a empirée de façon dramatique pour le FN et pas le moindre petit signe d'espoir putatif n'est venu égayé les maigrelettes troupes « vaticanes » du parti Lepéniste dans son ancien bastion, bastion qui semble comme lassé et blasé des frasques et des farces du « leader massimo » en bout de course.


Trois rumeurs le démontrent sur le terrain. Ce ne sont pour le moment que des rumeurs mais elles sont à prendre au sérieux.


La première affirme qu'au MNR, fort de plus de militants, cadres et sympathisants que le FN dans la région malgré ses cruels déboires électoraux, on analyse sérieusement que, pour Le Pen, c'est l'élection de trop, que l'électorat va considérer son âge comme définitivement canonique et l'envoyer directement à la retraite. Le Pen pourrait donc être battu et réaliser un score sous la barre des 5%. D'où le désir de certains MNR locaux de participer à ces élections.


La deuxième indique que, dans les rangs des Identitaires, certains affirment que c'est le moment ou jamais d'y aller, que cette élection pourrait représenter un passage de témoin involontaire mais concret et effectif entre l'ancienne et la nouvelle génération.


La troisième concerne le Front dit régional de Guy Macary et Ronald Perdomo. Là, c'est bien plus complexe. Ils ont choisi, ils vont rallier Carl Lang et son nouveau mouvement, dès le lancement officiel de ce dernier. Ils ont terriblement envie d'aller sous leurs couleurs à ces européennes, mais ils hésitent pour deux raisons. La première est une raison disons amicale et donc subjective. Ils ont des liens de camaraderie avec le « clan Bompard ». Ils hésitent donc à faire de l'ombre à Marie Claude Bompard, probable 2ème de liste de Pierre Louis pour le MPF. La deuxième est une raison politique et objective. Carl Lang entend bien mener une campagne nationale partout, sauf sur deux régions, le « Nord Est » de Bruno Gollnisch bien sur, et le « Sud Est » de Jean Marie Le Pen, car il pense que Le Pen chutera seul et il ne veut donc pas apparaître comme celui qui aura fait tomber Le Pen, celui qui aura gâché la fin de parcours de JMLP, celui qui l'aura mis à la retraite définitive.


Sur ce dernier point, le raisonnement de Carl Lang se tient, mais il est possible que Carl Lang fasse fausse route et qu'au final il ait tort. Pourquoi ? Parce que dans les dernières semaines qui viennent de s'écouler, l'image de Jean Marie Le Pen vient d'en prendre encore un sacré coup auprès de celles et ceux qui le considéraient toujours comme un « très grand ». Même pour tous ceux qui voyaient et continuent de voir et de considérer Le Pen comme une icône, trop c'est trop et ils ne digèrent pas les propos agressifs, odieux et pour tout dire insupportables que Jean Marie Le Pen ne cesse de tenir envers les plus fidèles d'entre les fidèles, celles et ceux qui ont tout donné depuis des décennies, celles et ceux qui ont sauvé le FN à de multiples occasions, celles et ceux qui ont souvent sacrifié leurs vies personnelles et privées pour la cause, celles et ceux qui refusent la spirale de l'échec et dont les exemples hautement symboliques se nomment Martial Bild et Carl Lang !


Il n'est pas dit que quantité d'électeurs et d'électrices ne décident pas de rester à la maison pour toutes ces raisons. Toutes celles et tous ceux ne supportant plus les dérives de JMLP, et/ou que Le Pen lui même a désespéré par son attitude, ne vont certainement pas tous se déplacer pour voter MPF, DLR, CPNT, UDR, CNIP ou pour une autre petite liste de circonstance qui verrait le jour. Beaucoup risquent donc de faire la grève du vote et d'aller à la pêche. Si cela se confirmait dans le ressenti des sympathisants sur le terrain et dans les différentes remontés d'information, l'idée d'une liste du « Front Régional » soutenue par Carl Lang ne serait pas inintéressante car elle éviterait la déserrance électorale de certains.


Sur la région « Sud Est », cette analyse est à peu près celle de Bruno Gollnisch.


Ainsi, son espoir serait d'être LE seul élu FN à ces élections et d'apparaitre ainsi comme le seul recours en vue d'une possible réunification définitive du Mouvement National.


Il est vrai qu'autant Marine Le Pen cristallise les haines (notamment du fait de son attitude, de ses propos et de ses échecs à répétition), autant Bruno Gollnisch suggère la sympathie et à tout le moins l'empathie de tous. Cependant, ce beau constructivisme, même si il tient la route en théorie, est à très haut risque pour plusieurs raisons. Lui aussi aura à faire face à une liste MPF, une liste DLR, une liste CPNT et certainement à d'autres (CNIP et autres indépendants potentiels). Lui aussi sera atteint médiatiquement par la chute du FN. Même si tous les dits dissidents, la vingtaine d'organisations patriotes hors FN et évidemment le nouveau mouvement de Carl Lang lui apporteront tout le soutien possible, il sera atteint, lui aussi, par la défection militante, fruit du désespoir patent que l'on constate partout. En conséquence, s'il était battu, il coulerait et serait emporté avec l'eau du bain. Il pourrait certes se relever, mais son image en prendrait un coup, c'est évident. Battu sur une liste « Carl Lang » en ayant claqué auparavant la porte d'un FN mourant, son image en sortirait grandie auprès de la base des militants et sympathisants, comme auprès des français et des françaises qui apprécient particulièrement le courage, surtout en politique. Nous ne doutons pas qu'avec sa finesse d'analyse et son intelligence naturelle, il doit méditer tout cela en ce moment et qu'il doit pas mal cogiter. Jean Marie Le Pen lui même ne cesse de rappeler son parcours, les années de traversée du désert et les réunions à 7 ou 8, affirmant qu'il avait eu raison avant voire contre tout le monde et qu'il avait su tenir bon sur la base de ses idées. Il n'hésite pas non plus à rappeler que deux ans avant l'arrivée du général De Gaulle au pouvoir, son parti faisait 2% aux élections. C'est sur tous ces sujets, notamment, que doit réfléchir Bruno Gollnisch, et les puissamment médiocres détracteurs de Carl Lang devraient également méditer ces faits historiques lorsqu'ils évoquent pitoyablement les premières réunions locales de quartiers de Carl Lang à 30 personnes, ou lorsqu'ils affirment qu'un score de 2% le ridiculiserait. Ce sont eux qui se ridiculisent, mais ça nous le savions depuis longtemps, rien d'autre n'étant à attendre de ces gens que bouffonneries, gaudrioles et autres clowneries, en guise de pensée politique ou d'actes militants.


Il faut bien garder en tête et à l'esprit que rien n'est fini, tant s'en faut. D'ici à la fin du mois de mars, bien d'autres surprises peuvent surgir et vont advenir, bouleversant ainsi très largement la donne. Bruno Mégret peut décider de revenir, ce qui serait une très bonne nouvelle. Martial Bild, excédé par les insultes, peut très bien décider de rallier définitivement et officiellement Carl Lang après son tonitruant départ du FN, et ne pas se contenter de n'être qu'en soutien de son ami et camarade. Enfin, soyez assurés que d'autres départs du FN vont survenir, surtout après le lancement officiel du nouveau Mouvement de Carl Lang qui en étonnera plus d'un et qui réservera bien des surprises à lui tout seul, ce lancement étant prévu pour début mars.


En conclusion de cet article de reprise d'activité du site comme d'analyse des trois dernières semaines d'actualité politique du Mouvement National, le point à souligner est l'importance vitale de l'union. Nous devons toutes et tous être unies autour de Carl Lang et nous devons toutes et tous être unies, sur la base de nos idées et de nos valeurs, tout en faisant preuve de pragmatisme, de sérieux, d'ouverture et de tolérance, certes sans jamais rien céder sur l'essentiel de nos fondamentaux, mais en ne faisant jamais preuve de rancune ou d'intransigeance. C'est la raison pour laquelle, par exemple, nous n'avons jamais fermé définitivement la porte à Alain Soral, tout en ne lui passant rien sur ses erreurs et propos. C'est cela l'honnêteté en politique. En dehors des problèmes de comportement et de caractère, surtout sur la forme, (soucis qui peuvent se régler entre personnes de bonne foi), sur les questions vitales, Alain Soral est en accord avec nous sur les plus grands principes, sur les conséquences néfastes à combattre et sur la majorité des réponses à apporter. Nous sommes en désaccords sur les causes (du moins une grande partie), ainsi que sur tout un pan des solutions à appliquer. Soral et ceux qui le suivent ou se trouvent sur la même ligne que lui doivent comprendre avant tout que nous ne céderons jamais sur l'immigration, l'identité et le rejet de tout combat étranger à nos idées et à la France, surtout sur notre sol, du moins tant que nous ne serons pas redevenus forts, puissants, libres et donc respectés, ce sur la base première de nos critères. La France propose et conduit, elle ne suit jamais !


Le paradoxe absolu de Soral (et de tous ceux qui le suivent) est d'être admiratifs à l'étranger d'expériences, de méthodes et de philosophies politiques à l'esprit « chouan » (dans l'esprit précisons le immédiatement, toutes proportions gardées évidemment et dans les différences civilisationnelles évidentes dans l'espace comme dans le temps), c'est à dire enraciné de façon temporelle et spirituelle, et opposé à une dictature à l'esprit « républicain », se voulant mondialisée, avec en cache sexe le « à bas les tyrans » devenu au fil du temps « à bas les barbares », dictature symbolisée par la volonté hégémonique des Etats Unis et de leurs alliés, ainsi que par l'intransigeance et l'extrémisme de l'état d'Israël. A l'inverse, chez nous, pour la France, la seule solution que prônent Soral et ses amis, c'est ni plus ni moins que la dictature républicano-jacobine extrémiste qui étouffe toutes les identités, toutes les libertés, toutes les initiatives et toutes les énergies. Hors de cela, pour eux, pas de solution possible et viable pour la France !


Si l'on veut arriver à l'union la plus large, il faut donc tenter de comprendre tout le monde, y compris Alain Soral, ses parcours successifs pour autant de cruelles déceptions. Très concrètement, son véritable « coming out », son aggiornamento authentique, il l'aura véritablement accompli lorsqu'il aura réalisé que ses principes appris et issus du marxisme sont surannés, et que les fondements de « sa » république sont totalement dépassés, ne répondant plus en rien ni aux aspirations du peuple, ni aux défis de demain. La république a surement eu son heure de gloire comme son utilité, (du moins on peut en débattre), mais de nos jours elle ne représente rien aux yeux des français et des françaises. Elle n'a plus ni lien ni liant avec le peuple. Pire, elle n'est qu'un frein à leur bonheur et à la libération de toutes les forces vives nationales. Bref, elle est dépassée et ne sert plus que d'outil absolu en forme de dogme à un clan de nantis désirant faire perdurer à travers elle (et sa sacralisation) la pérennité d'un système vicié conduisant la France au bord du gouffre avant sa totale disparition. D'ailleurs c'est une constante de l'histoire, plus un système est mourant, plus il semble universellement fort en apparence. C'est la veille de la chute de Rome que l'empereur était le plus divinisé et que Jupiter était le Dieu le plus adulé. Ce n'était qu'une image d'Epinal et la réalité était évidemment toute autre. Telle est la république de nos jours.


Lorsque Soral injurie « l'extrêêêêême droite », ceux qu'il nomme les « traitres partisans de l'étranger », les « fédéralistes », les « cathos bonaldiens ringards », les « fachos », etc, il se situe clairement dans des schémas du passé, schémas qui la plupart du temps n'existent même plus. Personne ne veut instituer un « Etat Nationaliste » de force ni revenir à la Monarchie à l'ancienne. Penser cela c'est se vautrer dans le fantasme absolu. L'éternel principe, la vocation même du Mouvement National est double et a toujours été d'allier Tradition et Modernité. Il faut tenter le plus possible de revenir à une structure organique et enracinée de la société, et, dans le même temps, il faut adapter cette structure pour la rendre la meilleure et la plus performante, c'est à dire à même de relever les défis d'aujourd'hui et de demain, le tout sous le couvert de la Nation, le niveau indépassable de l'homme depuis la chute de Rome que nous évoquions. Pour la France, « mère des arts, des armes et des lois », cela signifie tenter par tous les moyens dont elle dispose d'avoir en permanence une avance manifeste sur les autres.


Dans le cadre de la situation actuelle de la France et pour en revenir au domaine du concret, la seule et unique solution nationale viable est justement d'en finir avec les principes républicains passéistes et de prôner l'instauration d'une authentique démocratie intégrale basée sur la constitutionnalisation de quelques principes simples mais forts. Ces principes devront garantir la primauté de la famille, les identités locales et régionales, l'indépendance comme la souveraineté nationale, et enfin l'existence d'une Europe forte, dont la primauté préférentielle par rapport au reste du monde ne sera plus contestée. A la base il y a la famille, puis la ville, puis la région, et enfin la Nation, l'Europe relevant du substrat civilisationnel quasiment inné, notre patrimoine commun auquel il faut obligatoirement donner corps si nous voulons simplement continuer d'exister face aux dangers et périls actuels et futurs. Mais le niveau indépassable de l'homme demeure évidemment la Nation. La constitutionnalisation de ces principes passent par l'instauration du vote direct des français à tous les échelons : Votation communale, référendum régionaux et référendum d'initiative populaire au plan national. La subsidiarité doit régner partout, et, dans ce cadre là, la dictature jacobine n'a plus sa place. Cela ne veut pas dire la fin de l'état tout au contraire, mais cela indique très clairement que nous voulons un état omnipotent et non plus omniprésent et donc oppressant et dictatorial. Là est toute la différence.


Il nous fallait insister sur ce point relativement longuement, car nous pensons que c'est le nœud Gordien qu'il faudra trancher. Les tenants de ce que la république a pu contenir de positif, et de ce qu'elle pourrait encore contenir de bon dans son essence, doivent comprendre qu'elle a son avenir derrière elle et qu'il nous faut passer obligatoirement à autre chose. C'est d'ailleurs l'esprit comme la lettre du programme officiel du Front National historique qui, quasiment depuis sa création, (en tous les cas officiellement depuis 1978), prône et propose le système référendaire populaire à tous les échelons de la société. Nous ne devons jamais l'oublier.


Le Front National « historique » a toujours pratiqué la synthèse nationale, le compromis dans le syncrétisme, à tout le moins depuis 1978 (arrivée de Jean Pierre Stirbois) et jusqu'à 2003 (arrivée de Marine Le Pen), soit durant 25 ans au moins. Il n'y a donc aucune raison pour que cela ne perdure pas avec Carl Lang. Il n'existe aucun argument objectif pour que Martinez, Bild, Antony, Soral, Spieler, Martin et les autres ne trouvent pas un terrain d'entente. Si, dans nos colonnes, nous avons parfois régulièrement insisté (peut être trop) sur les cas Antony et Soral, c'est parce qu'en apparence, ils semblent très éloignés l'un de l'autre. Mais dans la pratique comme dans la réalité, ceci est dû, il faut bien le dire, uniquement aux attaques et insultes d'Alain Soral. Ces attaques n'avaient aucun sens quand on connait l'importance et la valeur de la doctrine comme des idées défendues par ce dernier, idées très majoritairement partagées au sein du Mouvement National et qui dépassent de très loin sa seule personnalité. En attaquant et l'homme et ses idées, Soral partait perdant d'avance. D'autant qu'Antony et ses amis sont restés d'une courtoisie à toute épreuve. Ils ont su rester calmes et dignes. C'est pourquoi nous n'avons cessé d'affirmer que la balle était dans le camp de Soral et qu'il se devait de changer impérativement s'il voulait avoir une chance d'avoir un rôle à jouer au sein du Mouvement National dans l'avenir. Autrement il restera sur le bas côté et ce sera mérité car de son seul et unique fait. Les derniers évènements devraient l'amener à sérieusement réfléchir.


L'Union de toutes et tous autour de Carl Lang, dans la synthèse salvatrice du compromis nationaliste, est la seule solution et devrait occuper tous nos esprits. La division idéologique apparente est la seule et ultime arme un tant soit peu crédible de Marine Le Pen. Elle se marre, en profite et joue de cela. Comme nous l'avons dit en début d'article, toute sa stratégie est de présenter l'intégralité de ses opposants du Mouvement National, soit comme des radicaux, soit comme des anti-radicaux, mais assurément opposés en tout, sauf, avec un ego surdimensionné tout familial, dans ce qu'elle déclame être une « entente contre elle », tentant de promotionner son « auto-victimisation » sur le dos de tous ceux qu'elle nomme les « traitres », les « aigris » et les « ringards ». Elle sait qu'elle n'a que ce moyen pour y parvenir. Elle a beau avoir le soutien de son père, celui des médias aux ordres, ainsi que quelques moyens financiers lui permettant de mettre dans sa poche une poignée de militants et d'idiots utiles, elle sait qu'elle ne réussira pas sans la division de ses opposants sur le plan des idées, ni sans l'union de ses même opposants contre sa modeste personne.


A cette double raison, il faut apporter une double réponse. Déjà, ne plus parler d'elle ni de sa campagne autrement que pour ce qu'elle est, à savoir une personne aux qualités très moyennes, une femme que nous devons respecter en tant que telle et comme n'importe quel être humain sur terre, mais une personne qui n'est que la fille de son père, sans aucune des qualités de ce dernier, et qui par caprice et volonté "népotique" détruit et ravage le Mouvement National depuis 2003, lui faisant subir depuis échecs patents sur revers cuisants, et, par dessus le marché, utilisant tous les moyens virtuels pour tenter de faire passer ses défaites pour des victoires, ses pitreries médiatiques pour du travail et son manque de talent pour du courage. Marine Le Pen ayant eu plusieurs années pour nous donner tous les gages nécessaires de son immense talent, il est grand temps de ne plus en parler du tout, sauf bien sur quand elle fait le zouave à la télé avec Pierre Perret, tant la démonstration fait éclater au grand jour sa très haute tenue politique et son anticonformisme à toute épreuve, pour l'édification et le plus grand bien de nos compatriotes (nous y reviendrons très prochainement). Dans un deuxième temps, il faut impérativement décréter la mobilisation générale de toutes et de tous autour de Carl Lang ! C'est la mission à laquelle nous allons nous atteler.


Ne nous y trompons pas, la chute du FN est un élément factuel qui rentre depuis longtemps dans le raisonnement comme dans la stratégie des Le Pen. C'est probablement après 2002 que Jean Marie Le Pen a décidé de placer sa fille à la tête du Front National pour lui succéder. Mais peu importe à vrai dire, l'essentiel étant qu'il l'ait décidé depuis plusieurs années. Les Le Pen ont pu espérer à un moment ou à un autre que les Carl Lang, Bruno Gollnisch, Martinez, Bild, etc, finissent par céder et que les choses se passent en douceur. Ils ont aussi pu penser un temps pouvoir compter sur la complicité et la duplicité de certains, (Touzé et d'autres), c'était sans compter sur l'orgueil maladif et sans borne de ces gens. Le résultat ne s'est pas montré à la hauteur des espérances des Le Pen. Personne n'a cédé chez les bons et les mythomanes sont partis "mythoner" ailleurs. Mais Jean Marie Le Pen s'en moque bien. Il ne raisonne pas comme les autres. Il ne se demande pas comment faire, il a décidé que cela se ferait, alors comme cela est écrit, cela doit se faire et s'accomplir.


Jean Marie Le Pen vient de décider avant hier de repousser sa succession de l'automne 2010 au printemps 2011 et c'est tout sauf innocent. Il a confirmé qu'il ne serait pas candidat lors de l'élection présidentielle de 2012 (!), mais il n'a rien dit à propos de la présidence du FN. Il se pourrait donc bien qu'il sorte de son chapeau de magicien la solution bâtarde de conserver la présidence du parti et de placer de force sa fille en tant que candidate pour la présidentielle. Un Le Pen gardant la tête du FN aurait assurément plus de poids pour faire pencher la balance en faveur de sa fille, pour la désignation du candidat FN à la présidentielle, qu'un Le Pen partant définitivement à la retraite. Si JMLP n'est pas candidat à la présidence du Front National, le vainqueur du vote pour la présidence du parti sera automatiquement le candidat FN désigné pour la présidentielle 2012, et là, en théorie, il y aurait danger pour Marine Le Pen, les dernières forces nationales de résistance au sein du Front n'hésitant pas à tout faire pour éviter le désastre.


Mais même cela n'est à vrai dire qu'une péripétie pour les Le Pen. Marine Le Pen doit être présidente du FN et elle le sera, point final ! Il faut donc obligatoirement vider le FN de toutes ses dernières forces vives, de toutes ses énergies et de toutes ses ultimes composantes authentiquement nationales. Peu importe que Marine Le Pen hérite d'une coquille vide, peu importe qu'il n'y ait plus aucun militant dévoué au FN, peu importe qu'il n'y ait plus aucun adhérent même, les Le Pen s'en moque éperdument. Jean Marie Le Pen a suffisamment de relations et d'argent pour replacer sa fille sur orbite et pour lui obtenir, d'une manière ou d'une autre, les 500 signatures indispensables pour se présenter à la Présidentielle de 2012. Sa fille sera très heureuse, elle héritera d'un joli « nom de domaine », elle le rangera alors soigneusement avant de changer le nom de ce qu'il restera du parti, et elle pourra enfin faire ce qu'elle veut, à savoir faire table rase du passé définitivement, elle qui, contrairement à son père, n'entend pas vivre sa carrière politique en paria hors du système, mais en s'y intégrant pleinement, quitte à s'y vautrer. Son père ne doit même pas lui en vouloir et doit même l'encourager, lui qui estime avoir représenté le « nec plus ultra », la quintessence de l'opposition à un système donné et qui verrait certainement d'un très bon œil une Le Pen faire son entrée dans un ministère. Qui sait, plus tard, une artère parisienne pourrait bien porter le nom de Le Pen.


Il faut que les derniers nationaux, nationalistes et patriotes encore au FN (ou celles et ceux qui y croient encore) ôtent leurs œillères et finissent par ouvrir définitivement les yeux. Imaginons un seul instant l'impossible, à savoir que Bruno Gollnisch résiste avec ses amis jusqu'au printemps 2012, qu'ils s'entraident, qu'ils courbent l'échine, ploient tels des roseaux sans céder ni rompre et qu'ils finissent par gagner. Bruno Gollnisch est enfin élu à la présidence du Front National, après 30ans de bons et loyaux services, et il est désigné candidat FN pour l'élection présidentielle de 2012 ! Que croyez vous qu'il se passerait ? Marine Le Pen claquerait la porte du FN et elle créerait alors une nouvelle structure, gardant ce qu'elle estime être une force, à savoir le patronyme bien sur, qui est pour elle son bouclier de Thésée, et son père la soutiendrait par tous les moyens qu'il a en son pouvoir. Elle serait alors presque assurée d'obtenir les 500 signatures, alors que le FN devrait sérieusement ramer pour y parvenir. Les Le Pen préféreraient que Marine arrive à prendre normalement la présidence du Front National, mais si ce n'est pas le cas ils feront sans, ce n'est pas un problème pour eux.


Encore une fois, les Le Pen ont décidé que ce serait Marine, ça doit être Marine, peu importe comment cela doit arriver, mais cela arrivera.


Face à ce réel problème à la dangerosité extrême avérée, la seule réponse crédible a été proposée par Carl Lang. C'est tout ce qu'il faut retenir et c'est la seule chose que nous retenons. Le reste n'est que médiocre littérature.


Carl Lang va donc lancer très bientôt et officiellement son nouveau Mouvement. S'il a finalement décidé d'aller à ces européennes, ce n'est pas pour lui évidemment, mais pour nous, afin d'offrir un nouvel espoir aux nationaux et d'ouvrir des perspectives intéressantes comme passionnantes. Sans lui et son initiative, rien n'aurait été possible. Maintenant, les dés sont jetés et plus rien ne l'arrêtera. Il sait que la première échéance d'importance, ce sont les élections régionales de 2010, les premières ou il pourra réellement ancré son nouveau Mouvement sur tout le territoire, avant les difficiles mais exaltants combats de 2011 et 2012. Ces élections européennes doivent être l'occasion pour lui de remettre les idées à l'endroit et le Mouvement National sur les bons rails idéologiques, programmatiques, stratégiques, tactiques et militants. Carl Lang aurait pu se passer d'aller à ces élections, les "zapper" tout simplement et se concentrer sur la structuration sur le terrain de sa nouvelle formation. Il a décidé d'y aller avec courage et brio, afin de faire gagner au Mouvement National plusieurs mois voire plusieurs années, et en profiter pour accélérer la marche en avant dans la mobilisation de toutes les énergies. Toutes les bonnes volontés doivent répondre présent à cette solennelle convocation au renouveau, personne ne doit manquer à l'appel du sursaut. C'est à une invitation au grand banquet du destin auquel nous convie Carl Lang. Comment pourrions nous nous dérober.


Dorénavant, le site sera exclusivement axé sur la campagne de Carl Lang et de ses ami(e)s. Vous nous retrouverez tous les jours, chaque fois que cela sera nécessaire. Nous avons décidé d'aider par tous les moyens possibles Carl Lang dans son entreprise. Nous le ferons sur tous les terrains, à commencer par le terrain médiatique, en aidant à améliorer son image et sa visibilité par tous les moyens, surtout par Internet en lançant d'autres initiatives immédiatement après le lancement officiel du nouveau Mouvement par Carl Lang, notre Mouvement qui sera avant tout ce que nous en ferons. Carl Lang et ses ami(e)s n'ont évidemment pas les moyens de ce qu'il convient dorénavant d'appeler la « bande des cinq » membres du système politicien. Ils ont donc besoin de tous vos conseils, de toute votre aide et de tout votre appui. Rien de doit être laissé au hasard si nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour survivre, espérer, progresser et enfin gagner.


Dans la grande aventure qui s'annonce et qui soulève une espérance immense comme on n'en avait pas vu depuis quinze à vingt ans, les enjeux sont vitaux. C'est pour cela que nous ne céderons rien sur l'essentiel, mais que nous devrons rester ouvert sur l'accessoire. Personne ne devra rester sur le bord de la route à moins de ne l'avoir délibérément choisi. Dans le respect de nos fondamentaux, c'est cet esprit d'union sacrée et absolue qui doit guider nos pas.



TOUS AVEC CARL LANG !



Dernière minute :


Selon le quotidien « Le Parisien » de ce matin, Jean Marie Le Pen a une nouvelle fois changé d'avis. Selon lui, il n'a jamais indiqué qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de 2012, contredisant l'Express ( http://www.lexpress.fr/actualites/2/face-a-la-fronde-jean-marie-le-pen-repousse-sa-succession_738515.html ), mais qu'au contraire, s'il excluait de se représenter à la tête du FN, il n'excluait pas d'être le candidat du Front National pour la présidentielle de 2012, ajoutant ceci : « J'ai dit que je céderais mes responsabilités de président du FN mais qu'en cas de circonstances exceptionnelles, je me présenterais à la présidentielle de 2012. A l'heure actuelle, les circonstances ne sont pas encore exceptionnelles. Mais on s'en rapproche chaque jour ». Afin d'écarter toute remarque sur les presque 85 ans qu'il aurait alors, Jean Marie Le Pen fait référence, toujours dans « Le Parisien » au récent film « L'étrange vie de Benjamin Button », avec Brad Pitt. Il affirme notamment ceci : « Regardez ce film où un nourrisson qui nait vieux devient de plus en plus jeune ».


Que faut-il penser de cette nouvelle sortie à la fois triste et pathétique ?


Certains n'hésiteront pas à analyser que Marine Le Pen s'est peut être fait berner par son père qui l'aurait ainsi manipulée, mais pas nous. Peu importe à vrai dire que Jean Marie Le Pen ait ou non le désir de faire un dernier tour de piste en faisant éventuellement perdre cinq années à sa fille, l'important reste que les Le Pen ont décidé que c'est Marine qui devait prendre la tête du FN et personne d'autre.


Par contre, devant cette nouvelle déclaration délirante, destructrice et ubuesque en forme d'ultime provocation, la seule réponse que peuvent donner les nationaux, nationalistes et patriotes sincères c'est de ne pas accorder leur vote à Jean Marie Le Pen en grande région « Sud Est » le 6 juin prochain. Celles et ceux que les urnes démangent et qui ne veulent en aucun cas accorder leur vote au MPF (même avec Marie Claude Bompard en numéro deux), à DLR, aux chasseurs ou au CNIP devront faire l'effort de se résoudre à rester à la maison ou à aller à la pêche, voire ailleurs. A moins que cette dernière bravade de Le Pen n'ôte les derniers scrupules à Carl Lang et à ses ami(e)s, et que ceux-ci se décident à encourager, à promotionner et à soutenir une liste constituée autour du Front Régional de Ronald Perdomo et de Guy Macary. A voir et à suivre...



PRECISION : Pour nos amis nous ayant écrit sur le sujet. Nous n'avons pas à commenter, pour le moment, le refus momentané par le Bloc Identitaire de la proposition d'accord de Carl Lang, qui a notamment offert la seconde place de sa liste aux identitaires du Bloc de sa circonscription électorale, en plus d'une campagne commune. Nous maintenons que la seule et unique solution est l'union de tous autour de Carl Lang, mais nous pensons également que rien n'est écrit et que le lancement officiel de la nouvelle formation de Carl Lang représentera une forme d'électrochoc qui libérera positivement les esprits et les énergies. En conséquence, nous ne voulons pas risquer de compromettre la moindre petite chance d'union nationale la plus large. N'oubliez pas que bien des négociations sont en cours, que ce soit avec d'actuelles formations patriotes, comme avec d'anciens brillants cadres nationaux et nationalistes qui s'était mis en réserve du combat politique. Un peu de patience les amis, tout sera réglé début avril pour la fin de la première manche qui verra la création de notre nouvelle maison. A charge pour nous de la rendre la plus attractive possible. Encore une fois, vous verrez que rien n'est écrit et que les prochaines semaines vont être riches en bonnes et très heureuses surprises.


Un grand merci à toutes et à tous pour vos messages de soutien, vos propositions, vos vœux et vos encouragements. Plus que jamais, nous restons aussi fidèles que vous. Merci.



TOUS AVEC CARL LANG !



6 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Merci de votre retour : ça manquait dans l'univers droite nationale sur la toile.
Je réagis brièvement à votre article très consistant.
1) Oui, je suis d'accord, ne cessons jamais de clamer et de favoriser l'union de tous dans ce nouveau mouvement qui voit le jour.
2) Mais de grâce, laissez donc Soral là où il est. Qu'avons nous besoin d'un marxiste ? Qu'avons nous besoin d'un type qui, selon vous, diagnostique les effets pervers de la crise actuelle mais ne voit pas ses causes réelles ? Qu'avons-nous besoin d'un "sociologue" (gauchiste) autoproclamé beaucoup plus proche de Besancenot que de Carl Lang ? Disons la vérité : Soral a fait partie de la clique gaucho-lepéniste introduite par Marine Le Pen au FN, et à ce double titre (même s'il en revient de sa copine) ce guignol n'a RIEN à faire au mouvement national. RIEN. Tournons la page et passons à autre chose.
3) Je suis perplexe quant à la volonté de Carl Lang de ne pas présenter de candidat dans la région Sud-Est. Je comprends l'intention mais si Le Pen a favorisé l'émergence de la droite nationale, il en a été également le fossoyeur. Taper sur Marine, c'est bien. Epargner Le Pen c'est incompréhensible. Excusez cette vérité de La Palice : sans Jean-Marie il n'y aurait pas eu Marine. Le "Front Familial" comme dit si bien Carl Lang concerne autant la fille que le père.
4) Pour Gollnisch je pense aussi qu'il faut ne pas empêcher son élection en espérant, s'il est élu, qu'il ira plus à la charge du clan. S'il devenait président du FN, la réconciliation avec cette structure aurait du sens et un poids.
5) Enfin je souhaite que tous les nationaux s'unissent : que fait le MNR que font les identitaires ? Sans l'union, nous sommes morts électoralement et donc malheureusement un peu politiquement. Il faut à tout prix un compromis national.

Vive le mouvement national, populaire, catholique et social !

Anonyme a dit…

Content de vous voir de retour et fidèles au poste.

Bravo pour votre dernier article d'analyse. Oui ça part dans tous les sens alors que la campagne n'a même pas commencé.

J'habite Paris et mon père est sur Nice. On parle souvent politique tous les deux car on a les mêmes idées. Pour moi il n'y a pas de soucis puisque je vais voter pour le candidat de Carl Lang qui que ce soit. Par contre, mon père ne veut ni voter Le Pen, ni pour une autre liste malgré la présence rassurante de la femme de Jacques Bompard sur la liste MPF. Mais lui comme moi n'avons aucune confiance dans de Villiers. Je crois d'ailleurs que la famille Bompard non plus, du moins pas au plan national. Mon père peut se passer de voter, mais s'il y avait une liste vraiment de chez nous il voterait pour elle comme beaucoup.

Les trois dernières fois qu'il a voté il a voté pour M Vardon des nissa rebella et il ne le regrette pas.

Pour ce qui est de ma région par contre, il faut être clair quand même et carl lang a bien raison qaund il dit que pour l'ile de france, la région capitale, il faut quelqu'un de médiatique avec tout de même de l'aura. Partant de là, je ne vois que 4 possibilités dans l'ordre. Une acceptation de Martial Bild car là qu'il est parti, il peut y aller sans soucis. Bernard Antony bien sur s'il acceptait. Un retour de M Mégret qui ferait un joli pied de nez à ses détracteurs. Sinon un autre pied de nez avec M Soral, mais alors là je vous suis entièrement il faudrait qu'il donne des gages et des vrais. S'ils les donnent , nous sommes ouverts comme nous l'avons toujours été avant et pour reprendre la formule de roger holleindre d'il y a quelques années "unis comme au front".

Ceci dit ma préférence va bien sur aux 3 premières solutions, et avant tout, sans vexer les eux autres, à Martial Bild, fidèle, honnête, droit et représentant de la nouvelle génération qui est amené à guider les autres et à prendre les rennes.

amitiés

Anonyme a dit…

Je partage toute votre analyse.

Je me dis qu'au FN je ne vois guère que messieurs Gollnisch, de la Tocnaye, Guiniot, Mme Touzot et quelques autres de bons.

Par contre quelle déception c'est pour moi de voir messieurs Jalkh de Saint Just avec Marine Le Pen.

Martinelli, passe encore, il est jeune, il pense à lui et pourra rebondir après comme il le souhaite. Mais je pensais Jean François Jalkh un fidèle de l'idéal dans l'âme avant tout et Wallerand de Saint Just un fidèle de la doctrine défendue par son ami Bernard Antony.

Or, d'après ce qu'on peut constater, ils ne se contentent pas de rester à faire le dos rond avec Bruno Gollnisch, mais ils soutiennent mordicus Mme Le Pen.

Décidément, je me dis que des fois je ne comprends plus rien à la politique et encore moins à ce qu'il se passe au sein de notre famille de pensée.

Pourtant avec les récents évènements, c'est clair, nous n'avons plus qu'un seul choix, celui de Carl Lang.

Dommage dommage, on perd du temps encore une fois.

Anonyme a dit…

Etant franc et sincère, je ne partage pas entièrement votre analyse comme celle de Carl Lang. Pour parler vrai, je trouve que vous vous prenez la tête pour de bon.

Je suis un ancien frontiste ayant soutenu à mort Le Pen face à Mégret en 1998 et 1999. Et bien je me suis lourdement trompé et je le reconnais. Je n'en garde ni haine ni rancune mais je me dis que c'est finalement très dommage car on a tout raté et on a perdu des années. J'allais presque ajouter comme d'habitude malheureusment.

Je m'en souviens comme si c'était hier. Si ceux d'en face, nos anciens camarades, n'ont pas gagné c'est uniquement parce qu'au Front, il y avait neuf personnes qui ont su faire la différence. Carl Lang, Bruno Gollnisch, Jacques Bompard, Marie France Stirbois, Bernard Antony, Martine Lehideux, Christian Baeckeroot, Jean Claude Martinez et Martial Bild. Sans ses neuf là (et leurs nombreux amis évidemment), Le Pen était mis à la porte définitivement ! Je me souviens très bien d'ailleurs à quel point tout le monde s'est acharné au travail, Carl Lang reprenant en main les fédés et allant partout sur le terrain, Martial Bild s'occupant de la communication et ne comptant plus ses heures, tout le monde était sur le pont pour sauver le soldat Le Pen. J'admirais Mégret, mais moi aussi ma fidélité allait à Jean Marie Le Pen et on avait tellement agité la drapeau des maléfiques païens de M Vial entourant Mégret, on avait tellement tout fait pour nous couper de nos anciens camarades qu'en fait comme les autres j'ai suivi. Quel ouf de soulagement il y a eu et par trois fois. Quand on a interdit à Bruno Mégret de s'appeler FN déjà, là ça a été la fête car personne n'y croyait vraiment. Quand le FN a récupéré le financement d'état, ça a crié de joie, car plus personne n'y croyait non plus. Enfin à l'annonce des résultats aux européennes de 1999 car il s'en était fallu de très peu. Les neuf hauts dirigeants dont je parle ont été les héros qui ont sauvé le Front National. Il fallait voir Le Pen donner dans "l'excellent Martinez, le vrai pas le félon" (en référence au financier serge martinez chez Mégret), ou déclamer tout le bien qu'il pensait de Lang, Bild, Antony, Stirbois, Baeckeroot, Lehideux, Bompard, Gollnisch etc, qu'il couvrait de louanges sans fin.

Il est évident que si ses neufs là avaient eu l'idée de rallier Mégret, il n'y aurait même pas eu un jour de combat et Le Pen était purement et simplement mis à la porte !

Alors maintenant que tous les héros sont en dehors du Front (en dehors de ceux qui sont au ciel et de Bruno Gollnisch qui ne restera pas longtemps), pourquoi aller vous emmerder et chercher midi à quatorze heure ? C'est simple, si tout le monde s'unit de nouveau et sans faire d'histoire autour de Carl, ça ne posera aucun soucis. Vous laissez Gollnisch sur sa région et partout ailleurs vous mettez les meilleurs et voila on en parle plus.

Carl dans sa région, Bild sur la région parisienne, Martinez dans le sud ouest, Mégret dans le sud est, Antony dans le centre, Lehideux dans l'ouest et Baeckeroot aux DOM TOM !

Qu'attendez vous pour proposer quelque chose comme ça ? Y'en a un peu marre de tergiverser non.

Maintenant il faut du concret et du solide. Merci de votre attention.

Anonyme a dit…

Pour l'information de vos lecteurs, je tiens à vous faire part d'une nouvelle qui en dit long sur l'état de délabrement de notre mouvance et qui démontre que Carl Lang devrait mettre aussi de l'ordre chez ses amis, mais ça vaut tout autant pour Marine Le Pen.

Je vous donne le lien afin que vous puissiez aller y jeter un oeil.

http://lignedroite.hautetfort.com/archive/2009/01/27/mise-au-point.html

Vous y apprendrez que Jean François Touzé a décidé de quitter le groupe FN pour rejoindre le nouveau groupe de Martial Bild et de ses collègues qui viennent de claquer la porte du FN.

Dis comme ça, ça ne dira rien à certains, mais les mieux informés savent que Touzé est celui qui depuis des mois clament qu'il préfèrera toujours un macdo à du thé sur à Moscou, c'est celui qui clame qu'il faut apporter "un soutien total à Israël", c'est celui qui se vautre dans l'adoration des USA et qui veut leur livrer la France, notamment et entre autres folies et inepties.

Rien que dans cet articulet, dont j'ai vérifié les infos qui se trouvent malheureusement authentiques, on apprend des choses qu'on ignorait, en tous les cas moi je ne savais rien de tout cela. Je ne savais pas que le FN avait autorisé cet énergumène à demeurer "apparenté" au FN jusqu'à ce qu'il décide lui même de quitter son apparentement ! Quelle honte ! Ensuite, je ne savais pas que Martial Bild et les autres partant du FN pourraient accueillir ainsi sans avoir honte un tel quidam franchement atteint et opposé en tout à nos idées. Enfin, je ne savais pas que lui et Marine Le Pen étaient encore amis et qu'ils conservaient de très bonnes relations.

Franchement, tout ça fait désordre et j'espère que Carl Lang prendra bien soin de ne pas se compromettre avec de tels gens.

Pour Marine Le Pen, je m'en moque, au contraire c'est bien qu'elle garde son amitié pour touzé, ils se poignarderont mutuellement, mais pour Martial Bild et ses camarades, je me demande bien à quoi ils jouent.

Désolé pour des personnes que j'aime bien comme Martial, mais ça fait vraiment microcosme, et ça donne la même pitoyable image que celle de la bande des politicards !

Moi ça ne me donne pas envie de suivre Martial Bild ou de voter pour lui, je suis sincère.

Anonyme a dit…

Je rejoins tout à fait Dominique et je le remercie pour sa franchise.

J'ai vécu aussi le drame de 98-99. Au tout début j'en ai été surprise et j'ai failli me faire absorber par les lepénistes exactement avec les mêmes arguments fallacieux : la scission mégrétiste est composée de néo-païens (ce qui s'est avéré faux puisqu'un Vial est revenu chez Le Pen peu de temps après) ; Mégret est un félon, il se déshonore ; Mégret est financé et soutenu par le système, etc. Alors qu'au contraire c'est le système qui a redonné le nom et le financement à Le Pen et qui a poursuivi de sa hargne pendant 10 ans Bruno Mégret et son mouvement (rappelons tous les procès iniques).
Heureusement, j'avais des amis lucides et je ne suis pas tombée dans le panneau.
Aujourd'hui je soutiens Carl Lang à100% mais c'est vrai que je lui en veux un peu car grâce à sa "fidélité" au "chef" le mouvement national a perdu une décennie avec le clan lepéniste et nous n'en sommes pas encore sortis.
C'est la raison pour laquelle je crois qu'il faut absolument se rassembler, tous (en dehors des Le Pen évidemmment). Une réconciliation des cadres et des militants nationaux peut créer une véritable dynamique psychologique, voire un enthousiasme indispensable à la refondation de notre mouvement. Oui, ne nous cassons pas la tête. Rassemblons-nous autour de Lang avec Antony, Mégret, Bompard, Bild, Léhideux etc. Réveillons-nous, réunissons-nous et fonçons !

Vive le mouvement natinal, populaire, social et catholique !